Radieuse malgré son extrême laideur
Surnommée « le Bouddhin », sages sont ses propos
Qui croise son chemin trouve aussi le repos
L’écoutant raconter des fables de bonheur
Par son rire affichée, sa pauvre dentition
Du bon père au gredin, leur âme fait souffrir
Une aumône à ses pieds chacun va lui offrir
Des largesses du cœur fait la compétition
Pourtant elle apprécie la simple volonté
D’un baiser sur sa joue d’exprimer sa bonté
Il s’en trouve parfois qui montrent du dégoût
Pour les récompenser de leurs rires affreux
Elle rendra immortel leur venimeux bagout
Narrant de judicieux contes inspirés d’eux