Nous pensons aux refus, à nos souffles perdus dans un vent d’acier
Aux villes ténébreuses où dorment nos espoirs acharnés
Sur des anges en chemise de nuit
Et des œuvres en fuite
Nous frémissons dans le calme sismique de nos âmes exsangues
Univers ahuri d’êtres de dénature
Dans nos positions vertigineuses
Eau-de-vie des ivrognes d’amour
Nous lâchons des soupirs et des fredonnements
Grandioses détresses avant le dernier spasme
Soubresaut cosmique
Dans l’apothéose de l’insignifiance
Nous payerons le tribu à nos étoiles mères
Pour les gloires empruntées à l’infini
Admirables poussières, lumineuses cendres
Exauçant les vœux aux nuits des perséides
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